Ce site personnel, construit pour le simple plaisir d'apprendre, sera utile aux amoureux d'aujourd hui et de demain de la Sardaigne, cette île centrale de la Méditerranée, berceau de tant de grandes civilisations. Je le dédie à tous les passionnés des livres que l'on referme avec plus de questions que de réponses, enfin il peut intéresser ceux qui comme moi essaient de pratiquer la libre pensée sans aucune limite fixée par d'autres qu'ils s'appellent parti, famille, religion ou patrie, avec comme seule contrainte, le respect de l'autre et de sa différence.

... ils se souviennent, au mois de mai, d'un sang rouge et noir, d'une révolution manquée qui faillit renverser l'histoire. Je me souviens surtout de ces moutons effrayés par la liberté s'en allant voter par millions pour l'ordre et la sécurité ...

Vive la République !

Le simple bon sens nous amène à n'accepter que la République comme forme de gouvernance, comme mode de vivre ensemble. Rien ne peut être attribué sur l'injuste base d'un droit d'héritage, qu'il s'agisse d'un roi, d'un président ou d'un bourgmestre.

L'article 1er de la déclaration universelle des droits de l'homme ( et de la femme ) est indiscutable : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Aucune circonstance momentanée ne peut amener à déroger à cer article. Moi, francophone, humaniste. Oui, je préfère un Président de la République belge d'origine flamande, oui, je préfère le Président Sarkozy à un Roi de France, etc.

Et pourtant l'idée de la République n'est pas porteuse. La religion a souvent transformé les rois en princes de droit divin. L'église et la royauté ont souvent fait cause commune face au peuple.
Plus grave, les hommes ont besoin de héros, de mythe, de leader, qui les font rêver, qui leur permettent d'oublier leurs conditions de vie sans horizon, qui les stabilisent dans leur impossibilité de bouger pour faire changer les choses. Ainsi rassurés, les hommes rêvent via leur bulletin de lotto et se contentent de regarder la télévision : des jeux, des séries américaines, des matches de football, sans oublier la météo.
Il est tellement plus facile de suivre un chemin déjà tracé, que de créer son propre chemin.
La République des citoyens serait donc possible sans les citoyens.

Un avis très pessimiste, et pourtant. Le Président ne devrait être qu'un parmi les autres. Mais, l'homme est tel qu'il veut devenir un au-dessus des autres. En d'autres lieux, son mandat - à durée déterminée - terminé, le Président redevient simple huissier. Il n'en est pas ainsi dans nos formes de République, la durée conduit inmanquablement à la transformation d'un mandat de Président au service des citoyens, à celui de Président à vie.

Mais, Vive la République, quand même. Travaillons dans la durée, les hommes changeront et la République des citoyens vivra. Vive la République.

Une réflexion inspirée d'une conférence de Francis Delmotte.