Ce site personnel, construit pour le simple plaisir d'apprendre, sera utile aux amoureux d'aujourd hui et de demain de la Sardaigne, cette île centrale de la Méditerranée, berceau de tant de grandes civilisations. Je le dédie à tous les passionnés des livres que l'on referme avec plus de questions que de réponses, enfin il peut intéresser ceux qui comme moi essaient de pratiquer la libre pensée sans aucune limite fixée par d'autres qu'ils s'appellent parti, famille, religion ou patrie, avec comme seule contrainte, le respect de l'autre et de sa différence.

... ils se souviennent, au mois de mai, d'un sang rouge et noir, d'une révolution manquée qui faillit renverser l'histoire. Je me souviens surtout de ces moutons effrayés par la liberté s'en allant voter par millions pour l'ordre et la sécurité ...

La vie de l’homme est faite de labyrinthes

Mais qu’y a t-il donc au centre du ou des labyrinthes ? Que cherche t-il qui mérite ainsi tant de chemins, tant de retours en arrière – autant de concessions, autant de renoncement voire d’infidélités – tant de persévérance voire d’obstination. Il cherche le plus élémentaire des droits de l’homme : le bonheur !

Ce choix, celui de Michel Bakounine, est loin d’être unique, il ne manquerait plus que cela.
D’autres ont placé au centre de leur labyrinthe personnel : la gloire c'est-à-dire la reconnaissance des autres, la fortune c’est-à-dire la capacité de se passer des autres, l’éternité c’est-à-dire l’abolition du mot fin. Le labyrinthe est tortueux comme le parcours des hommes dans une ville dénommée existence. Le cœur du labyrinthe est souvent là, très près, mais inaccessible. Il se garde bien de s’offrir facilement, il doit être mérité, espéré, et désespérément hors de portée de l’homme en quête de repos.

Les labyrinthes ont été imaginés pour mettre l’homme à l’épreuve, lui refuser tout de suite ou définitivement son espoir de bonheur. Ces couloirs obscurs sont une invention de l’homme pour mieux domestiquer les autres hommes ? De tous les temps, ils se prénomment : religion, patrie, guerre, dollar

Le bonheur est toujours pour demain, ici bas ou plus haut dans une vie future ! Cela en est assez, le bonheur c’est ici et tout de suite.

Au centre du labyrinthe du bonheur, l’on devrait installer une pompe aspirante guidant l’homme vers son inaccessible étoile, ou simplement une petite lumière symbole de confiance dans l’obscurité totale du labyrinthe de la vie.
Je suis contre l’organisation d’épreuves destinées à éprouver l’homme.
Bien méchant celui qui doit éprouver l’autre avant de lui accorder sa confiance, et bien sot est celui qui accepte l’épreuve.

Notre enseignement devrait inclure un cours sur le bonheur, on apprend tant de choses inutiles alors que l’essentiel est ailleurs. Peu importe si notre enfant ne devient pas le plus intelligent, le plus fort en géographie, le plus beau, le plus rusé ! – la ruse, contraire de la loyauté – pourvu qu’il devienne un fils heureux.
Les labyrinthes sont donc des prisons destinées à maintenir en état de soumission l’homme, tel le mur de Berlin, ils doivent être abattus. Alors le bonheur, cette étoile filante, brillera au cœur des hommes, venus sur cette terre en quête de rien. Ne l’oublions jamais ! Fondamentalement, nous sommes venus du néant, et nous retournerons au néant. Alors que ce bref passage soit le plus fécond pour l’homme.

A quoi bon la gloire, l’éternité, et la richesse.
Les moments de bonheur se récoltent au hasard : la présence d’un ami, la fugacité d’un amour impossible, le vin qui fait chanter et oublier. Que la récolte commence. En conclusion, il n’est qu’un minotaure à tuer, le nôtre, et pour cela pas besoin de labyrinthe, pas besoin de ruse et d’épreuves, simplement le regard d’une étrangère amie et la confiance retrouvée.